Une délégation du SNUipp FSU (Ghislaine Jorquera, Eric Thominot, Serge Brones, Irène Déjardin) a été reçue ce vendredi 6 mars par madame Marchet, première adjointe en charge de l’Education et madame Bouleau du service éducation.

Cette audience était l’occasion de faire remonter auprès des élus les difficultés rencontrées par les équipes enseignantes et les directrices, directeurs.

Rentrée 2020 : carte scolaire, gestion des listes d’élèves(ONDE), des dérogations.

La problématique des inscriptions est un sujet qui revient de façon récurrente dans les écoles.
Madame Marchet nous confirme que la gestion des listes est très compliquée et que de plus en plus de parents n’inscrivent pas leurs enfants pendant la période prévue à cet effet (15/02-15/05) mais pendant les vacances, ce qui empêche l’établissement des listes fiables.
Deux envois sont faits : fin juin et fin août mais beaucoup de RDV sont encore pris la première quinzaine de septembre....
Le SNUipp FSU a insisté sur la charge de travail pour les directrices et directeurs depuis que les inscriptions sur ONDE sont de leur ressort.
Madame Marchet est consciente du travail que cela occasionne. Mais la perte de l’accréditation Education nationale lors du changement de logiciel mairie en est la cause.
Il faudrait un lourd travail de partenariat entre mairie et EN pour rétablir cette accréditation et permettre ainsi un véritable échange de données entre les deux. Elle se dit prête à l’engager.
En parallèle, la question de l’accès à ONDE par la mairie a été posée par le SNUipp-FSU lors du comité de directeurs, Mme Fouquet (IENA) a confirmé que les services académiques y travaillaient sérieusement. Le SNUipp FSU soumettra de nouveau cette demande auprès du DASEN de la Marne
S’agissant des dérogations, madame Marchet nous précise que les commissions sont communes avec les IEN et que les situations sont vues au cas par cas. Le passage de la GS au CP n’est plus automatique et les parents concernés doivent faire une nouvelle demande.

Annuaire des contacts mairie

L’annuaire en possession des écoles n’est plus à jour. Les directeurs (trices) souhaiteraient pouvoir en avoir un nouveau.
Cela sera fait sur internet (educnet) sous forme de listing. Un numéro d’urgence devrait aussi nous être communiqué.

Périscolaire

Il n’y a pas de restriction pour l’inscription des élèves sur le temps périscolaire sauf pour les moins de 4 ans qui ne peuvent fréquenter que 2 temps sur les 3.
15000 élèves fréquentent le périscolaire, principalement sur le temps de midi (60%) et le soir (8000).
Entre 1000 et 1100 élèves fréquentent le temps d’accueil du matin.
Les vacataires bénéficient de 2 sessions de formation (cadrage général et mise en situation).
700 vacataires par jour sont sur le terrain et le recrutement est continu.

Remplacement des ATSEM

Les visites d’écoles maternelles ont confirmé les difficultés engendrées dans le fonctionnement du fait du non remplacement des ATSEM, notamment pour les congés exceptionnels et de l’emploi du temps des personnels polyvalents qui quittent leur service à 14h.
Madame Marchet nous a répondu que leur obligation était de fournir un emploi d’atsem par école…qu’il n’y avait pas d’augmentation des congés exceptionnels qui ne sont effectivement pas remplacés.
Une charte des ATSEM est en préparation avec la collaboration de l’éducation nationale afin d’établir un cadre précisant les missions des personnels mairie.
La scolarité obligatoire des élèves de 3 ans a entraîné une charge de travail considérable pour les atsem de classes de TPS/PS. Les emplois du temps des personnels sur une même école pourrait être revus afin d’éviter la pratique courante une classe/une atsem.
Le SNUipp FSU reconnait que la scolarité obligatoire des 3 ans a effectivement accru la charge de travail des atsem de petite section mais une rotation sur les différentes classes d’une école est un projet à travailler au sein de chaque école, en fonction des besoins spécifiques.

Problème de l’absence de gardiens

Pour aider au fonctionnement des écoles, pour gérer les problèmes matériels, pour assurer la sécurité de l’établissement, le SNUipp FSU revendique la présence d’un gardien dans chaque école, même si ce n’est pas à plein temps.
Madame Marchet nous informe que 40 gardiens sont actuellement en poste sur les 50 groupes scolaires existants. Cet écart est dû à l’absence de logement de fonction adapté ou à la taille de l’école qui ne justifie pas la présence d’un gardien.
Cela permettrait en autre de résoudre les problèmes liés à la sécurité dans les écoles, l’ouverture des portes en dehors des heures habituelles, le contrôle des personnes circulant dans l’école.
La mise en place d’ouvertures à distance, de visiophones serait un moyen de résoudre cette difficulté récurrente. La mise en place de visiophone ne peut se faire que dans le cadre de travaux plus généraux sur l’accessibilité. Seules les écoles qui en sont l’objet pourront pour l’instant en bénéficier.

Petits déjeuners en maternelle

La mairie y a mis les moyens mais ce n’est pas encore satisfaisant. Les enseignants (tes) de maternelle préfèrent travailler sous forme de projet.
Les écoles et la mairie ne sont pas entièrement satisfaits du dispositif.

Financement/ travaux

La question des « commandes » est une question qui préoccupe toutes les écoles de Reims. Les contraintes liées à la limitation des catalogues, aux pages dédiées, sont prégnantes.
Parfois, il est impossible de commander, d’une année sur l’autre, du matériel de « réassort », de trouver un manuel particulier, c’est une véritable usine à gaz !
Le SNUipp FSU demande une révision des contrats d’adjudication pour permettre une plus grande liberté de commande. Madame Marchet nous fait part de la très grande complexité de ce dossier des marchés publics, du peu d’établissements en capacité de répondre à la demande,…
Le SNUipp FSU s’interroge sur l’impossibilité d’améliorer ce système et recherchera d’autre fonctionnement pouvant exister ailleurs.
Madame Marchet nous a confirmé la volonté de la ville de Reims d’équiper toutes les écoles de TBI.
Actuellement 104 écoles sont équipées de façon à peu près équivalente de TNI et de classes mobiles « tablettes ». L’objectif serait à terme d’équiper chaque classe avec un TNI.
Nous en avons profité pour demander une harmonisation des logiciels afin que les directeurs puissent ouvrir tous les documents joints. Un renouvellement du pack office est nécessaire.
Le SNUipp FSU a fait part de la satisfaction des directeurs s’agissant de l’application I. Colbert mais demande qu’un rappel soit fait à tous les intervenants pour travaux afin qu’ils se présentent systématiquement aux directeurs. Cela permet de savoir qui est dans l’école et pour quoi !
Enfin, le SNUipp FSU demande qu’un service de réparation des vélos dans les écoles soit mis en place. Mme Bouleau va en étudier la faisabilité.

Compte rendu de l’audience Ville de Reims du 6 mars 2020